Wow pétard, j'arrête de fumer, j'vais prendre 20 kilos et me mettre à hurler !!!

9 Novembre 2016

Pourquoi je fumais au fait ? (et vous, pourquoi fumez-vous ?)

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Croyance Populaire :

Pourquoi on croit tous qu'arrêter de fumer = devenir gros et infect ?!?!

Bonne question !

Aujourd'hui, je comprends pourquoi je fumais mais à l'époque je ne savais même pas ! (et vous, savez-vous ?) J'avais l'impression que c'était indispensable pour me détendre en soirée, ou lors d'une conversation avec une amie. J'avais l'impression que c'était indispensable pour faire la fête, mais aussi quand ça n'allait pas... j'avais l'impression que c'était une compagnie quand je me sentais seule, et pourtant quand je n'étais pas seule, je voulais quand même fumer.

Quand je fumais, j'avais l'impression que j'avais de nouveau envie d'une cigarette alors que je n'avais même pas fini celle en cours. Je n'étais même plus satisfaite par ces cigarettes. Je me souviens quelques années plus tôt quand je disais pouvoir arrêter quand je voulais, quand j'avais l'impression d'être libre quand je fumais...

Je n'avais pas conscience que c'était tout l'inverse. Et puis il y a eu de grandes conversations en interne, des conversations avec... moi-même... j'essayais de me convaincre, qu'il fallait arrêter pour telles et telles raisons. Et devinez quoi ? Et bien ça ne marchait pas.

En 2003, j'ai réussi à arrêter. 3 ans sans tabac grâce à cette phrase qu'un jeune collègue non fumeur m'avait dite : "Mais pourquoi tu fumes ? ça pue, ça tue, ça coûte cher et EN PLUS, ça ne sert à rien !".

Merci à lui pour ces 3 années, c'est toujours ça de pris ! :-)

Et puis j'ai repris doucement mais sûrement. Jusqu'au jour où j'ai eu un coup dur dans ma vie perso, puis dans ma vie pro, puis un problème de santé, puis... bref, c'était devenu une compagnie rassurante. Mais une compagnie puante...

Alors j'ai repris ces grandes conversations en moi-même pour tenter de comprendre pourquoi je faisais ça. Je détestais le goût dans ma bouche, ça m'écoeurait. Je détestais le goût que ça laissait sur mes vêtements. Je détestais l'image que je donnais à mon fils quand il me voyait fumer.

En février 2015, j'ai sérieusement décidé d'arrêter grâce au livre conseillé par mon amie décoratrice Stéphanie (si vous avez des projets de travaux, d'aménagement, n'hésitez pas à me demander ses coordonnées !) "La méthode simple pour arrêter de fumer" d'Allen Carr, que j’ai lu pour développer des arguments quand j’étais en phase de préparation à l’arrêt. J’ai tenu quelques mois.

Le positif dans ce livre : il est plein de bons arguments, qui permettent de comprendre les mécanismes de cette industrie du tabac. Ceux qui ont été percutants pour moi : ( et en cliquant ICI, les commentaires sur Amazon pour vous faire votre propre avis

Ce business réussi à présenter la cigarette comme quelque chose de magique. Elle sert en toutes occasions : vous êtes contents, il vous faut une clope. Vous êtes tristes, il vous faut une clope. Vous vous sentez seul ou à l'inverse vous fêtez quelque chose, il vous en faut une ! Vous avez réussi quelque chose ou à l'inverse vous avez échoué sur quelque chose, il vous faut une clope. Du coup c'est magique : quoi qu'il vous arrive, dans toute situation, il vous en faut une. Belle réussite marketing...
Les fumeurs croient être dépendants du tabac. Or, quand vous dormez la nuit, vous ne vous relevez pas pour fumer. Si vous dormez 8 heures d'affilée, vous dormez. Aucun manque ne vient vous réveiller. Quand vous avez l'impression de manquer de tabac en journée, c'est vous même qui vous imposez ce rituel. Ce n'est pas votre corps qui vous le réclame. La nicotine est vite évacuée du sang. Mais pas toutes les substances cancérigènes en revanche.

Les limites du livre, selon moi : il ne permet pas de travailler assez sa PSYCHOLOGIE. Quand je ne fumais plus j'avais l'impression qu'il me manquait quelque chose et j'ai fini par prendre beaucoup de poids. (compensation alimentaire quand tu nous tiens !). Ce sentiment de frustration m'a amenée à la reprise. Mais aussi j'étais persuadée que le tabac me permettait de maintenir un poids. J'en étais persuadée. (et j'avais tort !)

D'où la nécessité de travailler avant sur sa psychologie pour assurer une bonne réussite de l'arrêt.

Envie d’une belle vie, une vie qui sent bon la santé ?

Quand j'ai fait des recherches en avril 2016 sur le métier de coach, j'ai découvert les vidéos de Franck Nicolas. Des vidéos gratuites sur Youtube. Ce n'était pas des vidéos directement sur le tabac. Mais sur l'estime de soi, sur la santé, l'énergie, la prise de décision. Ces vidéos, j'en ai regardé des dizaines. Ensuite, chaque cigarette allait à l'encontre de ces principes évoqués par ce coach et auxquels j'adhérais.

Ces enseignements m'ont permis de grandir. J’ai alors pris une décision définitive en mai 2016, une décision que je savoure chaque jour : j'ai repris ma liberté et ma santé en main.

Un matin, j'ai fumé la dernière cigarette de ce paquet. J'étais pourtant dans un moment d'énervement. Mais quand j'ai vu ce paquet vide, j'ai su tout de suite, et mon énervement n'avait même plus lieu d'être. J'ai fumé cette dernière clope et j'ai décidé que c'était la dernière de toute ma vie. Le midi quand je suis rentrée chez moi, j'étais zen, c'était une décision limpide pour moi. Au début j'ai même pensé que c'était trop facile ! Je n'ai jamais ressenti la moindre frustration. Bien au contraire :

Cette décision me permet :

de sentir BON ~~Sous réserve de ne pas oublier de mettre du déodorant et de ne pas être reniflée après une séance de sport !,~~
de préserver mon CAPITAL SANTE,
de développer mon ENERGIE,
de bien RESPIRER
de faire des ECONOMIES
de GAGNER DU TEMPS dans ma journée
de me sentir LIBRE
d’avoir l’esprit SEREIN (vous savez quand vous prenez la dernière un dimanche à 21h... vous voyez ce que je veux dire ?...)
d'être en accord avec moi-même (fumer en sortant du magasin bio c'était moyen !)

Il y a finalement eu plusieurs mois de réflexion et un passage à l'action, une prise de décision en UNE seconde comme le dit Franck Nicolas.

Une phrase marquante de ce coach, (avec mes mots pour l'appliquer dans cette situation )

Si je ne prends pas cette décision maintenant, est-ce que dans 10 ans j'en serai toujours là, à fumer alors que je déteste ça ? Puisque je sais que je veux arrêter de fumer, je sais que je devrai affronter cette décision !

Et alors je me suis dit : "c'est MAINTENANT que je veux arrêter !"

J'ai pris une décision ferme et définitive et je me suis engagée envers moi-même.

Mes motivations principales :

Avoir une bonne image de moi-même donc prendre soin de moi, de ma santé, de mon énergie, améliorer ma qualité de vie. Fini l'auto-sabotage.
Donner le bon exemple à mon fiston (ça pèse lourd ça)

Comment je vis cette décision ?

Je le vis comme une libération
Je le vis comme un beau cadeau à moi-même
C'est peut-être un cadeau à faire à mon entourage ou à ceux qui me lisent. Déclencher ce petit quelque chose qui peut TOUT changer.

Pour vous motiver, je vous propose mon Bilan à environ 6 mois suite reprise de ma liberté :

Poids : - 4,5 kilos sur cette période

Sport : bien meilleurs résultats et meilleures sensations physiques

Bien-être : je me sens bien, je me sens mieux !

Estimation des économies directes réalisées : 420 €

Estimation des économies indirectes (chewing gums, parfums, briquets,...) : environ 130 €

Soit environ 550€ d'économisés en un semestre, ce qui fera 1100€ sur 1 an. Investis dans mon programme de coaching et dans le sport :-)

Sur 10 ans : 11 000 €

*** L'argent n'est pas une motivation pertinente pour un fumeur, mais quand on est libéré, c'est un plaisir de constater ce potentiel financier qui se libère !***

Alors voilà, concrètement, il n'y aura jamais de méthode parfaite car chacun a ses besoins spécifiques, son histoire et son attachement à cette drogue. Certains réussiront plus facilement que d'autres. Pour ma part, j'avais besoin de travailler sur ma psychologie. Ce n'était pas une question de volonté. La volonté demande beaucoup d'efforts, pourtant aujourd'hui, être libérée ne me demande aucun effort ! C'est pourquoi je vous encourage à travailler votre psychologie, c'est à dire :

L’estime de soi
Savoir prendre une décision. On peut y réfléchir longtemps mais prendre une décision importante met UNE seconde pas plus.
Etre déterminé : savoir pourquoi on a pris une décision et s’en souvenir à vie.
Travailler sur ses croyances attachées au tabac : croire que c'est festif, croire que c'est un geste social sont des croyances fausses. Croire que le tabac nous aide quand ça ne va pas est faux; Il faut donc se détacher de ces pensées erronées pour remettre le tabac à sa place : le tabac, ça pue, ça tue, ça coute cher et en plus.. ça ne sert à RIEN !

Et bien sûr, il faut se préserver des personnes toxiques qui se permettront de critiquer votre initiative pour arrêter. L'environnement a un impact important sur vos actions et votre psychologie.

Et vous, où en êtes-vous sur ce sujet ?